Placeholder

Conférence IASI : discussion autour des derniers résultats

 

Placeholder
Placeholder

Du 11 au 15 avril, plus de 130 météorologistes, scientifiques et chercheurs seront réunis à Antibes Juan-les-Pins (France) à l’occasion de la quatrième Conférence IASI (Infrared Atmospheric Sounding Interferometer) organisée conjointement par EUMETSAT et le Centre National d’Études Spatiales (CNES).

Last Updated

22 October 2020

Published on

12 April 2016

La conférence de cette année a pour but de présenter et de passer en revue les résultats de prés de 10 ans de données hyperspectrales recueillies par les instruments IASI embarqués sur les satellites Metop d’EUMETSAT.

Elle permettra également d’illustrer les bénéfices d’une nouvelle génération d'interféromètres de sondage atmosphérique dans l’infrarouge (IASI-NG), des instruments qui seront embarqués sur la série de trois satellites Metop-SG A du Système polaire d’EUMETSAT de Seconde Génération (EPS-SG) à l’horizon 2021-2040.

Concentration de CO2 dans la troposphère moyenne d'après les données d'IASI sur Metop-A<br />Évolution mensuelle entre juillet 2007 et décembre 2014<br />
Concentration de CO2 dans la troposphère moyenne d'après les données d'IASI sur Metop-A
Évolution mensuelle entre juillet 2007 et décembre 2014

L’instrument IASI est principalement dédié au sondage de la température et de l’humidité de l’atmosphère pour la prévision numérique du temps (PNT). L’ingestion des profils verticaux de température et d’humidité extraits des données IASI par les modèles de PNT constitue l’une des contributions majeures aux progrès significatifs réalisés au cours de la dernière décennie par les prévisions météorologiques jusqu’à 10 jours d’échéance.  Les améliorations apportées ont été telles que certains services météorologiques considèrent IASI comme “le meilleur sondeur météorologique jamais développé” (Météo France ).

Grâce aux efforts de la communauté scientifique, les données de IASI sont également utilisées pour surveiller la concentration de gaz à l’état de traces, tels que l’ozone, le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de soufre (SO2), et jouent un rôle important dans la compréhension de la chimie de l’atmosphère.

Cathy Clerbaux, du Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations spatiales (LATMOS ) a déclaré : “Après le lancement du premier instrument IASI, nous avons réalisé que le potentiel de cette mission de sondage atmosphérique dépassait de loin toutes nos attentes. À travers la surveillance de molécules telles que le CO et le SO2, IASI apporte d’ores et déjà une contribution significative à la modélisation opérationnelle de la qualité de l’air et de la composition atmosphérique.’ 

IASI s’est également avéré utile pour la surveillance des gaz à effet de serre, comme le confirme Cyril Crevoisier, du Laboratoire de Météorologie dynamique (LMD ), en France. “Pendant près d’une décennie, nous avons utilisé IASI pour surveiller les concentrations de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO) dans les couches moyennes de la troposphère, entre autres variables climatologiques essentielles.”

Concentrations de CO attribuables aux incendies observés l'automne dernier en Indonésie

À propos d’EUMETSAT